La balle au bond
La balle au bond
La balle au bond

La balle au bond

Gaetan de Seguin

Technique mixte

80cm x 80cm x 3cm

Pièce unique

2000,00

Chaque toile propose des personnages nombreux, mais qui ne fonctionnent que par leur intégration à l’ensemble. Parfois, ils sont rapidement individualisés (des stries, des rayures de couleurs différentes, des cercles, mais quasiment jamais de visages), mais le travail reste un travail sur la masse: “Je recouvre ma toile d’une couleur dominante très dense, presque criarde. Ensuite cette sous-couche est entièrement recouverte, la tonalité redevient claire et les teintes se fondent dans un camaïeu de gris colorés. A partir de là, je peux commencer à peindre en ajoutant ou en soustrayant de la matière. La musique que j’écoute alors va rythmer l’apparition du groupe. En grattant avec les outils les plus divers, je peins tout autant qu’avec brosses et pinceaux. Chaque aspérité, chaque rayure est un motif unique qui caractérise l’individu tout autant qu’il lui permet de se fondre dans une dimension beaucoup plus globale et abstraite”.

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À propos de l'artiste

Portrait

Gaetan de Seguin

Dans ses terres audoises, Gaëtan de Séguin a toujours peint des personnages ou des silhouettes humaines. Rien de nouveau depuis son enfance: il a toujours peint des “bonshommes”, comme la plupart des enfants. Mais lui n’a jamais lâché le sujet et en a fait au contraire le coeur de son oeuvre. Non pas des personnages de plus en plus précis et individualisés, au contraire: des personnages qui forment une foule, des personnages qui se rassemblent et finissent par déborder de la toile. Des foules denses ou clairsemées, gaies, dignes, silencieuses ou rugissantes, poignantes ou abjectes, etc.
Chaque toile propose des personnages nombreux, mais qui ne fonctionnent que par leur intégration à l’ensemble. Parfois, ils sont rapidement individualisés (des stries, des rayures de couleurs différentes, des cercles, mais quasiment jamais de visages), mais le travail reste un travail sur la masse: “Je recouvre ma toile d’une couleur dominante très dense, presque criarde. Ensuite cette sous-couche est entièrement recouverte, la tonalité redevient claire et les teintes se fondent dans un camaïeu de gris colorés. A partir de là, je peux commencer à peindre en ajoutant ou en soustrayant de la matière. La musique que j’écoute alors va rythmer l’apparition du groupe. En grattant avec les outils les plus divers, je peins tout autant qu’avec brosses et pinceaux. Chaque aspérité, chaque rayure est un motif unique qui caractérise l’individu tout autant qu’il lui permet de se fondre dans une dimension beaucoup plus globale et abstraite”.
A ses peintures, l’artiste rajoute des foules en relief. La foule qui peut être angoissante, impersonnelle, redevient alors synonyme d’une diversité où chacun apporte sa pierre à l’édifice: il suffit pour cela que chacun se concentre sur un individu et lui donne quelques traits qui vont l’individualiser, le sortir de la masse.
Et puis, de temps en temps, le peintre choisit lui-même d’extraire certains personnages de la foule. La toile choisit alors le personnage comme sujet à part entière, mais la foule reste présente, parfois en filigrane discret dans le fond du tableau. L’individu tire sa singularité du seul fait de sortir de cette masse qui sature l’horizon. Il n’a pas forcément de visage, mais il a une activité: il joue, il médite, il retrouve une vie de couple, etc. Il est conscient d’appartenir à un tout, sans être pour autant sous le regard de tous. La vie de l’individu reprend ses droits, dans un monde qui n’a de sens que s’il est tout de même porté par tous.