Pink lioness
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Jo Di Bona

Bombe aérosol et collage

100cm x 100cm x 3cm

Pièce unique

4900,00

Figure emblématique de la scène Street Art, Jo di Bona a inventé le Pop Graffiti. Il peint d’abord la toile à la bombe aérosol , colle ensuite des affiches pop ou vintage puis un portrait qu’il découpe pour créer perspective et mouvement tout en laissant apparaitre par endroit les différents média qui se trouve dessous.

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À propos de l'artiste

Portrait

Jo Di Bona

Né en 1975, Jo Di Bona est un graffeur et artiste peintre originaire de Seine-Saint-Denis. Se définissant lui même comme un « pop graffeur », il fera ses premières armes artistiques sur les murs de la banlieue parisienne avant de se faire une place sur le devant de la scène Graffiti. À la croisé du Pop Art et du Street Art, son travail explore, sur mur ou sur toile, la thématique du portrait au travers d’un style iconique et très coloré qui combine le tag, le collage et la découpe de papier.
C’est à 13 ans que Jo Di Bona s’essaye pour la première fois à l’aérosol. Jusqu’alors habitué à manier les feutres, marqueurs et autres crayons de son père graphiste, il découvre à travers la bombe un nouveau moyen d’expression des plus « rapides et explosifs ». Prenant aussitôt gout à l’adrénaline que lui procure le geste vandale, il fait ses premiers tags aux abords des rues et terrains vagues de son village natal. Au début des années 1990, il commence à arpenter la banlieue au côté de Nestor & Lek, formant ensemble la Team VF. Apposant son blaze « Anoze » sur les murs et les trains, il s’essaie, au cours de ces escapades nocturnes, à plusieurs médiums. Se sentant « limité au lettrage », il se rapproche de sa professeur d’arts plastiques, la peintre Claudie Laks, qui saura lui ouvrir le champ des possibles créatifs. Sur les conseils avisés de celle-ci, Jo commence à s’intéresser à d’autres techniques et d’autres supports. Un voyage à Amsterdam lui permet aussi de découvrir l’originalité de la scène graffiti locale : Pone, Delta (Mess) ou Gasp… Se nourrissant également de ses échanges avec ses amis graffeurs, du travail de Bando, Orel, Nasty ou Mode 2, et de leurs nombreuses visites de musées - dont il retiendra l’oeuvre de Warhol, de Lichtenstein, de Jasper Johns ou de Rotella -, il se met à expérimenter le collage et le mélange des techniques pour finalement mettre au point un tout nouveau genre qu’il baptisera par la suite le « POP GRAFFITI ». Combinant les techniques du Street Art (peinture, pochoir et aérosol) au collage de papier et à la découpe, il invente un style très coloré d’influence urbaine qu’il imprègne de références artistiques et d’imagerie populaire. Manifeste de son intérêt pour le Pop Art et le Nouveau Réalisme, son procédé créatif se décline en plusieurs étapes: d’abord, l’artiste imagine un graff traditionnel qu’il réalise à grands coups d’aérosol et qu’il retravaille parfois au pochoir, au marqueur ou au rouleau. Y intégrant du tag, du lettrage et des codes pop-art, il recouvre ensuite l’ensemble de plusieurs couches de papiers imprimés d’après des photographies ou des vieilles affiches. Un « sampling » d’images qu’il déchire et lacère enfin en certains endroits pour laisser apparaître les différentes couches du collage ainsi qu’une partie de son graffiti. Dans une gamme chromatique vibrante, libre et très étendue, se dévoile alors un patchwork visuel unique, figurant des visages iconiques et hypnotiques. Les expositions, les projets de fresques murales et les performances live s’enchaînent alors de part et d’autre de la France et, dès 2014, l’artiste conquiert Shanghai, réalisant une performance au Minsheng Art Museum dans le cadre du Jue Festival. De retour à Paris, il multiplie les collaborations et finit l’année en beauté en remportant le 1er Prix du Graffiti à la Fondation EDF. Rapidement propulsé sur le devant de la scène artistique, il exposera, au cours des deux années suivantes, au Musée Passager d’Alfortville, au Centre René Goscinny ou encore à Bruxelles, à l’Espace Vanderborght. Il s’exprimera aussi en live au Musée de l’Immigration et dans les rues de Cherbourg, au Loures Arte Publica de Lisbonne ou encore à l’hôpital Robert Ballanger d’Aulnay-sous-Bois, pour le lancement de l’opération Pièces Jaunes. Enfin, il réalisera plusieurs « murs hommages » dont son mur « Charlie » aux Frigos et sa fresque éphémère réalisée Place de la République en soutien aux réfugiés syriens, dans le cadre d’une collaboration avec Première Urgence Internationale. Après avoir fait la une du magazine culte Paris Tonkar et rejoint sur ARTSPER le classement 2016 des « 10 artistes à suivre absolument », il sera consacré dans le NY TIMES pour son « mur hommage » au Petit Cambodge et passera au JT de France 2 dans un reportage sur le Street Art. En janvier 2017, son travail est exposé à New York, au siège de l’O.N.U., dans le cadre de sa participation au projet Street Art for Mankind. Par la suite, l’artiste se fera plus productif que jamais, réalisant, en à peine six mois, pas moins d’une quinzaine de fresques murales ou de live painting (en galeries mais aussi au Musée Saint Maur, à l’Hôtel Scribe, à la Cité des Sciences, à l’Urbain Art Fair, à l’École des Gobelins ou encore à la Maison des Arts et Métiers de la Cité Universitaire…).
Depuis son « époque vandale », l’artiste n’a cessé d’affiner sa technique et son style au profit d’une oeuvre iconique qu’il souhaite « accessible et populaire ». De festivals en galeries, sur murs ou sur toiles, il colore ses supports de « graffitis actuels, pouvant plaire à tous les âges et parler à tous les publics ». S’intéressant notamment au travail des street artistes Pure Evil, Dain et Charlie Anderson, il explore de son coté le portrait au travers d’un travail de composition basé sur la couleur, le relief et le mouvement. Puisant l’inspiration de ses sujets dans l’imagerie populaire, il se tourne le plus souvent vers des visages emblématiques et bien connus du grand public : stars du Cinéma américain (Grace Kelly, Steve McQueen…), grandes personnages historiques (Mandela, Angela Davis…) et icônes du divertissement, de l’art ou de la pop culture (Bowe, Gainsbourg, Mona Lisa ou Yoda…). Sa préférence va aussi aux « beautés incandescentes », aux figures féminines ou aux visages d’enfants anonymes aux prunelles farouches. Travaillant aussi parfois sur des têtes d’animaux sauvages, il conçoit toujours des oeuvres saisissantes de couleurs et de vie. Par ses jeux de déchirure - ou de dévoilement -, l’artiste donne de l’épaisseur et du mouvement à ses créations. Semblant parfois sortir du cadre, ses personnages s’imposent ainsi au spectateur dans un tourbillon de détails. Et de leurs regards, ils le happent et retiennent son attention. Par ailleurs, Jo choisit souvent ses sujets en fonction de l’actualité afin de témoigner de son soutien ou de ses émotions face à certains évènements. Se voulant respectueux du support, l’artiste pense ses oeuvres en fonction de leur intégration sensée à l’espace urbain. Pour lui, « c’est davantage le mur, le lieu et le contexte qui doivent influencer et faire vibrer la peinture ». Ainsi, lorsque l’un de ses projets n’est pas destiné à être réalisé sur toile, le plus important pour lui devient la « synergie entre l’environnement urbain et le graffiti ».