Depuis toujours elle dessine, avec facilité, et cela l’accapare complètement. La nature, qui est sa première source d’inspiration lui donne envie de comprendre en profondeur ce qu’elle observe. Et c’est en toute logique qu’après ses études artistiques elle prendra des cours de dessin scientifique. Plus tard, ses sujets vont se diversifier mais celui de la nature reviendra toujours en pointillé sur son chemin.
Très vite elle maîtrise de nombreuses techniques, de la peinture à l’huile jusqu’à la bombe aérosol. Mais son choix va bientôt se cristalliser autour d’une manière de dessiner, qu’elle découvre par manque de couleurs et qui est celle du mélange optique. Alliant rigueur du dessin et connaissance chromatique, chaque œuvre crée ainsi, sur petit ou géant format est une véritable prouesse. Cette technique qu’elle développe, elle l’abordera par une succession de hachures colorées qui finiront par se combiner dans l’œil du spectateur, proposant plusieurs niveaux de lecture. De loin, une couleur vibrante et lumineuse s’observe et c’est en se rapprochant jusque dans le détail que la palette se divise pour dévoiler chaque couleur qui la compose.
On comprend immédiatement le degré de maîtrise qu’elle met dans cette pratique, exigeante jusqu’aux derniers traits et qui viendra contraster avec les thèmes qu’elle abordera, teintés de douceur et de légèreté. Et les opposés c’est ce qu’elle recherche, réunir le précieux et le trivial, la vie sauvage et la ville ou une délicate figure classique sur un mur surchargé de tags.
En bonne héritière d’une histoire de l’image, elle joue avec les courants artistiques et les époques pour mieux s’inscrire dans la sienne. À coup d’associations d’idées et de détournements elle brasse les images et les contextes. Et pour servir ses récits, elle cherche le pas de côté pour mieux nous apporter sa vision.
Les dessins de Nadège Dauvergne sont un enchevêtrement de périodes et de touches, un tissage d’histoires qui nous parle du temps, de celui qu’il faut pour qu’œuvre se fasse, pour elle-même et dans sa filiation.
Alors où peut-on voir ses créations ?
Au détour d’une rue, sur une façade en ville, lors d’une exposition en galerie ou d’un festival. Mais aussi au musée. Son œuvre se déploie en atelier ou dans la rue, de manière autorisée… ou non.
Bon à savoir :

Les artistes sont ouverts à la création d’oeuvres originales sur commande aussi n’hésitez pas à nous contacter pour tout projet.